des Français ont un sentiment négatif concernant leur pouvoir d'achat (+3 points vs juin 2024)
des Français prévoient de rechercher davantage de promotions dans les semaines à venir (+2 pts vs juin 2024)
s'apprêtent à ajuster leurs comportements d'achat pour faire des économies dans les semaines à venir
(+5 points vs juin 2024)
Si l'état d'esprit des Français reste majoritairement négatif (76%), Il s'agit cependant d'un des scores les plus bas mesurés depuis le lancement de ce baromètre en mars 2022, tandis que la part de personnes interrogées qui rapportent un état d'esprit positif reste stable (36%) s'établit au niveau le plus haut depuis le début du baromètre.
Les plus jeunes rapportent un élan d'optimisme : 48% des personnes âgées de moins de 35 ans citent au moins un élément positif, soit une progression de 16 points par rapport à la dernière vague.
À l'inverse, l'état d'esprit positif est en baisse du côté des plus âgés (34% des personnes âgées de 50 ans et plus, -4 points).
Les catégories socioprofessionnelles dites supérieures continuent de se montrer plus positives (40%), avec 8 points d’écart par rapport aux catégories plus modestes (32%).
Tous les items testés sont en hausse et atteignent leur niveau le plus élevé depuis le lancement du baromètre : par rapport au mois de juin 2024, davantage
de Français s’estiment notamment capables de financer leurs dépenses jusqu’à la fin du mois (72%,+3 points), de vivre décemment (69%, +5 points), de partir en vacances (58%, +4 points), de faire plaisir à leurs proches (57%, +2 points) ou d’épargner (48%, +4 points).
Dans ce contexte, 3 Français sur 4 s’apprêtent à ajuster leurs comportements d’achat pour faire des économies dans les semaines à venir (74%, +5 points).
L’écart se creuse à nouveau entre les plus jeunes et les plus âgés : 80% des personnes âgée de moins de 50 ans prévoient de faire évoluer leurs comportements d’achat dans les semaines à venir (+8 points) contre 68% des consommateurs âgés de 50 ans et plus (+3 points).
91% des personnes interrogées estiment que se faire plaisir avec des achats coûte plus cher aujourd’hui, soit une hausse de 3 points. La part des Français qui parviennent à se faire plaisir au moins de temps en temps est en baisse (68%, -3 points) après une hausse exceptionnelle en juin dernier.
Les jeunes âgés de moins de 35 ans sont de plus en plus nombreux à déclarer se faire plaisir au moins de temps en temps (80%, +7 points) alors que leurs aînés âgés de 50 ans et plus se restreignent davantage (64%, -6 points).
Soit 20€ de moins que l’an dernier. Le budget dédié aux fournitures scolaires sera le plus impacté : 129€, soit une baisse de 16€. A l’inverse, le
budget prêt-à-porter sera en légère hausse : 176€, soit une progression de 5€, tandis que le budget pour les équipements sportifs se maintient (131€, -1€).
Le budget alloué rentrée par les parents d’enfants mineurs est fortement impacté : il diminue de 140€ pour s’établir à 305€. Le budget fourniture est plus impacté avec une baisse de 20€ (123€), devant le budget sport (94€, -15€) et le budget prêt-à-porter (162€, -7€).
Concernant les enseignes alimentaires, c'est l'enseigne Lidl qui est estimée par 67% des Français comme aidant le plus à améliorer leur pouvoir d'achat. Elle reprend la première place du podium devant E.Leclerc qui était leader lors de la précédente vague. Aldi quant à elle est à la troisième place.
Au niveau des enseignes non-alimentaires, l'enseigne Action (70%) conserve sa première place devant Amazon (66%) qui réduit l'écart. L'enseigne Kiabi est à une belle troisième place du podium.
Cette nouvelle vague du baromètre livre plusieurs grands enseignements :