Baromètre

 

Du pouvoir d'achat au vouloir d'achat : la relation des Français avec la consommation vague 7 (Septembre 2023)

 

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Ils ont repris nos études

Enseignements clés

Changement comportement
79%

des Français ont l’intention de faire évoluer leurs comportements d’achat dans les prochaines semaines (+4 pts vs Juin 2023)

 

Prix
39%

des Français seront plus attentifs aux prix lors de leurs prochains achats (+6 pts vs Juin 2023)

 

rentrée scolaire 2024
324€

 de budget moyen prévu pour la rentrée 2023/2024 par les Français

 

Résumé du baromètre

Le moral des consommateurs continue de se rétablir

Depuis Juin, les Français sont de plus en plus optimistes vis-à-vis de leur pouvoir d'achat (+7 pts, +16 pts au total depuis mars 2023). Le sentiment d’être satisfait est en hausse (15%, +5 pts), tout comme la confiance (15%, +2 pts). Cependant, les sentiments négatifs sont encore largement cités par les Français (75%), comme l'inquiétude pour 41% d'entre eux. 

Les sentiments positifs progressent surtout chez les personnes à revenus élevés : 47% des Français dont les revenus du foyer excèdent 3 500 €/mois notent un élément positif (+11 pts), comparé à 30% entre 2 000 € et 3 499 € (+9 pts). Chez les revenus modestes, la hausse est minime (26%, +1 pt).

Contrairement à juin, l'amélioration de l'état d'esprit des Français ne concorde pas avec leur perception du pouvoir d'achat. Une part stable des Français déclare que celui-ci couvre leurs dépenses jusqu'à la fin du mois (70%, =) et leur permet de vivre correctement (66%, +1 pt). 

Une large majorité estime que les prix augmentent, surtout pour les achats contraints (76%, -3 pts). L'inflation reste perçue élevée pour l'alimentaire  malgré une baisse notable depuis Juin (73%, -12 pts).

La hausse de l'électricité va avoir des effets sur les budgets des Français. 67% déclarent que cela a un impact sur leurs achats alimentaire et 69% sur les achats non-alimentaires. Mais cette hausse impacte plus fortement les achats plaisir (71%) et les dépenses de la rentrée (66% des parents d'enfants de moins de 18 ans).

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Malgré l’inflation persistante, la majorité des Français continue de se faire plaisir à travers ses achats

Une grande partie des Français ne veulent pas avoir le sentiment de se priver (79%, =). Malgré l'augmentation des prix et les ajustements de comportement, un pourcentage constant de Français affirme avoir au moins de temps en temps le sentiment de se faire plaisir (66%, +1 pt). La part de ceux qui se font plaisir régulièrement est même en légère hausse (26%, +3 pts). Cependant, 1/3 des Français déclarent qu'ils ne peuvent que rarement, voire jamais, se faire plaisir à travers ses achats (33%, =).

Les produits d'hygiène continuent d'apporter le plus de plaisir lors des achats (58%, =). En général, parmi les 18 catégories testées, le sentiment de plaisir augmente pour 12 d'entre elles. Cette hausse est généralement modérée, excepté pour les achats de décoration où 43% des sondés ressentent du plaisir (+8 pts). En revanche, ce sentiment diminue pour les achats alimentaires (46%, -3 pts) et les cadeaux pour les proches (49%, -5 pts).

Chez les moins de 35 ans, le plaisir dans les achats de décoration augmente pour 51% d'entre eux ( +18 pts). Les personnes gagnant plus de 3 500 € par mois affichent la plus forte baisse de ce sentiment (-12 pts). Néanmoins, il reste nettement plus élevé que chez les revenus plus modestes : 66%, contre 46% pour les personnes qui gagnent entre 2 000 € et 3 499 € (-4 pts) et 38% pour ceux gagnant moins de 2 000 € (+1 pt).

Achat-Plaisir

Les enseignes identifiées comme celles qui aident à lutter contre l’inflation restent globalement les mêmes

Parmi les enseignes alimentaires, E.Leclerc reste la première enseigne citée par les Français comme aidant le plus à améliorer leur pouvoir d'achat  (63%, -4 pts). Lidl (62%,=) et Aldi (51%, -3 pts) suivent comme en Juin dernier E.Leclerc. On remarque cependant, une légère baisse des résultats par rapport au début de l'été. 

Concernant les enseignes non-alimentaires, Action conserve la première place (68%, -1 pt), suivi d'Amazon (61%, -4 pts). Stokomani entre pour la première fois dans le Top 3 (50%, +1 pt) et prend la place de Kiabi, 3ème en Juin dernier. 

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Du pouvoir dachat au vouloir dachat  la relation des Français avec la consommation - VAGUE 7

L'étude se compose de 63 pages d'insights exclusifs obtenus en interrogeant +1000 Français.

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Deux tiers des Français ont prévu un budget pour les achats de la rentrée 

Pour la rentrée, le budget moyen prévu par les Français est de 324€. Les achats de prêt-à-porter sont prioritaires : 63% prévoient un budget de 171€ en moyenne. Les équipements sportifs et fournitures scolaires attirent moins de la moitié des répondants (respectivement 45% et 37%), mais représentent des dépenses significatives (respectivement 132€ et 145€ en moyenne). Logiquement la quasi-totalité des parents d'enfants de moins de 18 ans prévoient un budget (94%, 445€ en moyenne). Cependant, ces achats ne leur sont pas réservés puisque 56% des Français prévoient de dépenser au moins 1 euro. Les stratégies d'achat varient : 36% optent pour un seul magasin, 45% en visitent plusieurs.

Dans ce contexte, E. Leclerc (26%) et Carrefour (19%) dominent chez les enseignes physiques. La deuxième place est occupée par Amazon (19%).       E. Leclerc est le choix préférentiel quelle que soit la tranche de revenus (20% parmi les Français gagnant moins de 2 000€, 31% entre 2 000€ et 3 499€, 27% chez les plus de 3 500€).

A l'approche de la rentrée, 30% des Français indiquent qu'ils vont percevoir l'allocation rentrée, mais 74% de ceux-ci anticipent les achats malgré tout. Un quart des bénéficiaires de l'allocation attendent toutefois le versement de cette aide pour effectuer leurs achats. Les bénéficiaires à faibles revenus (moins de 2 000€) sont plus contraints d'attendre (35%).

En bref, les Français planifient soigneusement leurs achats de rentrée, avec des budgets et des préférences d'enseignes variés. La prévoyance est au rendez-vous malgré l'aide attendue, témoignant d'un désir de dépenser judicieusement.

Conclusion

En conclusion, ce baromètre révèle quelques grands enseignements :

  • Depuis juin le moral des consommateurs s’est encore amélioré. Il reste toutefois plutôt négatif, alors que l’inflation reste fortement ressentie par près de trois quarts des Français qui anticipent notamment les effets de l’augmentation des tarifs de l’électricité.
  • A l’approche de la rentrée les Français continuent d’adapter leurs comportements d’achat pour préserver leur budget mais également leur capacité à se faire plaisir. Le plus souvent d’ailleurs les consommateurs privilégient les achats plaisir à leur épargne ou leurs investissements.
  • Deux tiers des Français ont prévu de réaliser des achats à l’occasion de la rentrée de septembre, et pas uniquement les parents des enfants s’apprêtant à débuter une nouvelle année scolaire. Dans cette optique de nombreux consommateurs prévoient d’aller dans plusieurs enseignes, pour bénéficier notamment des meilleures offres.

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